cars rapides, toubabs, envol

Présentation du travail


Une peinture rêveuse. Elle s’organise en série, suite dynamique ou déclinaison colorée. Flux mis en espace. Elle rebondit sur elle-même. La couleur chante. Juxtaposée ou seule. Les couches contrastées ou successives créent une dynamique, une saturation. Surfaces gestuelles. Dimension énergique. Des signes figuratifs dansent. Simples graphies pour assurer un rythme. S’ajoutant, se superposant à la puissance de la couleur. La peinture envahit la toile. Le mur. Elle s’étale, s’épanche, s’écoule. Sereinement, joyeusement.


Cars rapides (2000)

La série « cars rapides » fait référence à la multitude des voitures-taxis sénégalaises bigarrées, bariolées, cabossées. Voitures qui inondent les villes et les campagnes africaines dans une confusion de couleurs. Rythme dense et incessant. Agitation, circulation. Le motif est répété. L’espace du regard saturé. La couleur fait bruit. Densité, mouvement. Tout va vite. Cela déborde, envahit le mur.

Toubab, baobab (2000-2001)

Série sénégalaise « toubab, baobab ». Appel de sonorités. Associations mentales. En langue wolof toubab désigne le Blanc. Série de tableaux née de contraintes : un fond uni, trois fenêtres carrées, le titre inscrit sur la surface. De ces limites s’épanouit la peinture. Jeu de couleurs, de formes, de motifs qui viennent de dessins réalisés lors de ce voyage. La voiture, l’arbre. La couleur terre des routes. Couronne, poissons, étoiles. Rythme intérieur. Rythme extérieur. Dedans, dehors. Va et vient. Le tableau s’ouvre.

Envol (2003)

Peinture légère, réalisée avec des cerfs-volants « combattants » pakistanais. Un cercle. Un rythme. Le vol. Bouts de papiers colorés pour ponctuer. Fragments de surfaces. Cercle bleu. Bleu du ciel. Rythme. Envol, vol. Jaune du basant, la couleur du printemps. Ça tourne. Sur le mur.